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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 08:46
Vu Les Funérailles d'hiver de Hanoch Levin dans une mise en scène un peu poussive de Laurent Pelly...
Pas grand chose à en dire...Rien du message dérangeant de Levin ne passe,
Ce n'est plus qu'une petite comédie satirique à la Labiche...Tu me diras ce n'est déjà pas si mal!
Georges
réponse
Non. je ne dirai pas "ce n'est pas si mal" !
Je n'ai pas ces arrangements avec la médiocrité  et le cassage de gueule des auteurs  intéressants et forts par de petits maîtres en scène  du théâtre d'état.

C'est la titrisation dont parle Christine Sourgins sur son blog et son Grain de sel du mardi. ( elle tient tête avec talent, compétence et humour  aux grands intermédiaires culturels. Récemment sur les ondes,  à l'adjoint au maire de Paris, Christophe Girard  qui, s'il était beau joueur,  devrait bien engager quelqu'un de si  pointu et de si probe.)

bises M
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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 07:36
Giono s'est bien passé. C'est de l'eau que sa prose. Elle coule de source.
La difficulté de lecture était sur les changements de plans.
j'ai encore réussi une soirée cohérente ( trouvé un lien entre les Nouvelles disparates, passer du dieu Pan à l'enfance et à la mort du père)  et sensible ( l'euthanasie et l'inassouvissement)
Je suis toujours un peu vidée après la séance, car au Pandora,  il s'agit de donner  beaucoup à un très petit nombre de privilégiés.
Bien sûr, démocratiquement, je voudrais trouver plus d'audience pour faire entendre et ces textes magnifiques et mon talent pour les lire, Soyez tous des privilégiés bonsoir de bonsoir, il suffit de pousser la porte !  mais la situation est celle-ci. J'espère la porter plus loin avec le Petit Saint Martin en septembre 2011.
MV
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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 18:33
Chère Michèle,
Belle idée que ce blog. Et, dans ce blog, belle idée aussi que ce regard libre jeté sur la culture telle qu'elle apparaît à la radio, dans la presse, dans les documents officiels. Rien n'est plus urgent que cette façon de prendre du recul. Ta plume aiguë, mais non incapable de reconnaître les pépites de beau, de vrai et de bien, est faite pour cet exercice.
Je suis immergé dans vingt-deux heures de rushes à... dérusher.
On t'embrasse, amitiés à Christian.
Jean
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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 18:31

Michèle,

 J'ai vu Le Fol Espoir par le Théâtre du Soleil, un peu déçu, 4 heures d'images magiques mais vides de discours, de direction, je ne voyais pas très bien ce que la Mnouchkine politique voulait dire...

 

Vu aussi Andromaque à la Comédie-Française, très épuré, le minimum syndical, avec une Andromaque très sèche, très méprisante, jamais dans la douleur (Cécile Brune) et un Oreste épouvantablement scolaire, ruminant ses alexandrins à toute vitesse comme s'il craignait d'oublier un vers, (Clément Hervieu-Léger) mais en revanche une Hermione puissante toute en nuances, variant souvent la musique de ses tirades, au rythme des sentiments, à l'écoute de l'auteur (Léonie Simaga) ainsi que Cléone (Julie-Marie Parmentier).

 Et toi, qu'as-tu vu ? Comment vas-tu?

 

J'ai eu ton ami angevin qui m'a conseillé de ne pas venir chez lui en cette saison, dont acte.

Je t'embrasse.

Georges

 

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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 13:48

J'ai beaucoup repensé à Maryvonne Schiltz dans le Crime de Flo.
Ce qu'elle fait est tout bonnement  exceptionnellement  au dessus de la mêlée banale. Mort-Renaissance. C'est très fort. Vraiment, elle, elle passe de l'autre côté du miroir. C'est unique, exceptionnel surtout si on compare à d'autres parcours balisés du théâtre actuel.
j'espère que tu pourras la voir au moins à la reprise. Les deux soirées Gillibert que j'ai orchestrées,  étaient elles aussi, d'une autre manière,  et de l'avis de la centaine de personnes présentes ( sans pub, sans argent et sans moyens d'annonces) , remarquables. Son intervention sur ce qu'il a compris de la  réalité théâtrale, disons de transfiguration, époustouflante ( filmée donc traces).

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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 17:10

 

 

Qui nous préservera des potentats du théâtre?

 

Parler avec des techniciens du théâtre d’état constitue souvent une mine d’informations que ni les journalistes ni les administrations Culture ne cherchent  à connaître.

 

On apprend pourtant, outre les gaspillages d’argent public, les salaires et avantages des potentats directeurs que l’état et ses services ne peuvent ignorer, on apprend donc les tyrannies ordinaires de ces personnages soit mysogines soit obsédés,  leur mépris des gens de terrain, leur inculture profonde, leur volonté de puissance, leur goût du pouvoir absolu, leur narcissisme triomphal, leur sadisme mis à l’œuvre sur un personnel plus ou moins consentant, leur paranoïa ( après moi que ce théâtre sombre), leur tartufferie, leur jalousie profonde, leur désir prédateur d’étouffer la créativité, leur haine des artistes quand ils ne viennent pas d’autres pays que le nôtre, leur phobie (surtout ne jamais aller voir, sur le territoire ce qui est autre - car pour ce qui est des voyages internationaux et leurs invitations, ça court-, surtout ne pas répondre, surtout se protéger…Rester embusqué et privilégié)

 

Souvent caractériels mais, néanmoins habiles tisseurs de réseaux, ces goulets d’étranglement, ils ne manquent pas d’aplomb, de moyens de pression, de complicités en tout genre, de suiveurs et de lécheurs, de conseils syndicaux et gouvernementaux, administratifs, juridiques.….

Exactement conforme en cela au monde politique tel que nous le subissons qui est LE modèle de ces entreprises culturelles.

Ne sont-elles pas subventionnées pour ronronner, vidées de l’art théâtral et  de ce qu’il a de subversif et de radicalement autre?

 

 

Mais cela ne finira donc jamais?

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 17:41

 

 

 

Bonjour Jacques C…

 

Tu ne m'as pas donné ton sentiment sur Les Barbares de JG.

As-tu eu et le temps et la curiosité d’esprit de la lire ? As-tu pu la lire.

Difficile, car il faut lire en volume….

 

Pour moi, je la tiens pour une forte pièce ainsi que La Folie Pont aux Dames qui a le souffle et la matière pour un grand plateau.

Nous sommes dans la zone de démarcation, dans une maison de retraite pour vieux  comédiens dont le directeur, autrefois camarade de plateau, est devenu collabo. Ils répètent une pièce écrite par Mario Virlet le metteur en scène, un toqué subversif, persuadé que la représentation de sa pièce enverra  des anges exterminateurs pour faire sauter l'Histoire. 

La réalité le rattrape. La Gestapo intervient et arrête une actrice juive cachée par l'équipe  théâtrale, embarquée et torturée elle, aussi. La dernière séquence comme dans Les Croisés est Mort Résurrection, et réunit bourreaux et victimes dans une sorte de féerie baroque =  Le 7ème sceau  de Bergman + les films muets de Von Stroheim.

 

L'équipe de lecture des Croisés est réunie. Nous rencontrons JG demain chez lui pour l'entendre sur sa pièce.

 

Ma lecture Moravia de jeudi a été appréciée. Je prépare Joyce, en prochaine lecture publique, avec d'autres Nouvelles que celles lues précédemment lors de trois séances qui lui ont déjà été consacrées antérieurement.

 

En espérant que tu vas bien etc…

 

 

 

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 17:08

 

Publié dans le livre de Michèle Venard Présence de Jean Gillibert.

 

 

« La première fois que j'ai vu Jean, c'est  en 1967, au  Théâtre de l'Alliance Française,  lorsqu'il montait La Sonate des spectres, avec Tania Balachova, mon professeur de théâtre. Puis, je suis partie vers le théâtre de Carouge de Philippe Mentha, vers le théâtre Oblique d'Henri Ronse, pour y jouer les classiques et aussi  Strindberg, Yeats, Weingarten, Kafka, Audureau… Je suis allée à la rencontre de ce qui me hantait  dans le théâtre, la naissance intérieure d'un rôle, l'accord  entre la voix et l'imagination du jeu chez l'acteur.

Or, déjà, Jean était engagé dans l'organicité du théâtre. Je l'ai croisé souvent,  ami curieux,  franchissant le seuil du Centre  Culturel Américain pour venir écouter une œuvre de musique contemporaine, voir une chorégraphie exportée du "nouveau monde"  ou encore une présentation  nouvelle d'une troupe  de théâtre. J'étais impressionnée par sa ferveur comme par  son exploration des textes et leur pensée. Il nous fallut tout un chemin  discret pour travailler ensemble, côté scène, dans les années 90.

 

Euréka, sa  dramaturgie sur Edgar Poe, s'est inscrite dans l'hiver du Jura suisse. Pour descendre répéter jusqu'à l'école du bourg de Porrentruy nos pas crissaient dans une neige lourde, puis nous remontions dans la même neige, nourris du travail de la répétition et légers de nous être engagés.

Je dois à Jean  Gillibert comment rechercher le chant profond du poème, Racine, Claudel, Edgar Poe, Artaud, Dostoïevski, Eschyle… ou  encore  celui de ses pièces de théâtre, ses pièces poétiques, ses poèmes…

Travailler avec Jean c'est approcher un cercle de flammes. C'est aussi chercher non pas le personnage mais la personne, en nous, qui incarnera le rôle.

Répéter avec Jean, s'embarquer avec les camarades pour une aventure de théâtre, est hors du temps. Simultanément, il  nous fait toucher  par l'imaginaire à d'autres arts et  à la voix d'autres poètes. Jouer fait entendre en somnambule veilleur ce que Jean a rêvé autour d'une œuvre.

Modèle et nostalgie, je vois le comédien jongleur, le bateleur, du Septième Sceau de Bergman;  il joue radieux dans le pré; il sait et  il ne sait pas….

 

Do, l'enfant do, / Eia popeïa !…/ Crispe ta main dans la mienne. / Agrippe l'infini / L'Étoile nue. / Que ta main propre et tue / Ne touche plus aucun homme / Anonyme enfin to i/ Écoute ma loi / Tu es dans un autre règne/ Tes pieds sont des racines / Mais ne touchent plus terre / Tes cheveux sont des fils du ciel /  Mais ils ne se dressent plus contre lu i/ Eia popeïa !…"

 

Telle est dans  le Mort - Homme la voix de la Nourrice que j'appelle ici, non pour conclure, mais pour rassembler."

 

Laure Guizerix.

 

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 17:03

Julien Gracq à Jean Gillibert

 

(extrait du courrier confié par Jean Gillibert à Michèle Venard publié en intégralité dans Présence de Jean Gillibert. droits réservés )

 

10 août 1973

 

Cher Monsieur

 

J'ai regretté  autant que vous de .....  l'avant dernière répétition, .... remercier les acteurs qui ont si peu ménagé leurs forces et leur travail.

 

  Je crois que vous êtes ...... Vous avez résolu des problèmes de mise en scène- les batailles en particulier- presque insolubles, avec une remarquable ingéniosité. Il y avait de fort belles réussites ( les groupements de la dernière scène par exemple) et en général, il m'a semblé que toutes les scènes après l'entracte passaient très bien. Tout ce long travail où vous ne vous êtes pas ménagé n'a pas été vain; bien loin de là! Monter cette pièce était une entreprise extrêmement .....

 

Il y a certes quelque chose qui restait insatisfaisant, pour moi comme pour vous ( peut-être pas pour les mêmes raisons) ..........me frappait aussi pendant la répétition: les singularités du caractère de Penthésilée sont si apparentes si " modernes",..........la donnée fondamentale de la pièce  reste que Penthésilée est amoureuse- à la folie- et amoureuse pour la première fois avec l'abandon, la timidité, l'audace,......... La vérité  est peut-être que le rôle de Penthésilée... parce qu'il demande des qualités contradictoires et que Kleist ressemble un peu ici à un musicien qui aurait écrit un rôle splendide, malheureusement pour un chanteur qui serait à la fois .......

 

J'aurais bien aimé parler de cela avec vous et avec Maria Casarès. Mais il y a tant  de questions matérielles qui se bousculent dans ces répétitions. Je serai de retour à Paris dans la deuxième quinzaine de septembre, et nous pouvons reparler de la pièce...... la réaction d'un œil neuf, comme l'était le mien à Châteauvallon, a parfois une valeur de contrôle, quand on est plongé dans le travail depuis deux mois avec toute la passion que vous y mettez.

 

Je vous souhaite de tranquilles vacances après ce long et épuisant travail. Je ne suis sûrement pas le seul à vous en être profondément reconnaissant.

 

Avec mon amicale pensée   Julien Gracq

 

 

24 février 1974

 

Cher Jean Gillibert

 

 

Naturellement j'ai été très attentif à ce Bajazet que vous m'avez aimablement invité à voir..... vous poser bien des questions.

 

Intéressante, très intéressante tentative, courageuse, intransigeante, ce qui est bien dans votre manière, cela a été mon impression – et quel plaisir de voir que le public se bouscule .... C'est une constatation bien réchauffante. Ce qui m'a peut-être le plus intéressé, c'est la manière de dire les vers ......raisons parfaitement intelligentes dont vous pouvez les appuyer-ce Bajazet-agneau pascal... ou bien cette dernière scène Roxane-Bajazet toutes portes ouverte....  i l'huis - clos absolu.


  .....cette saison Racine qui veut être d'abord stimulante.  Je suis reconnaissant à Maria Casarès de cette Roxane intense et j'ai trouvé remarquable votre interprétation d'Acomat.

 

Je souhaite à Bajazet ..... une vie pleine qui lui est déjà assurée par le public, il me semble, jusqu'au bout.

Avec mes sentiments bien cordiaux. J. Gracq

 

PS : je vous avais envoyé ma lettre à Antony, rue Velpeau, mais elle me revient pour fausse adresse (?) Je vous l'envoie à l'Odéon 

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 16:56

Ma collaboration artistique avec Jean Gillibert, fondée sur une confiance et une fidélité réciproques dure depuis plus de vingt ans. Notre rencontre date de la création du " Ciel est par-dessus le toit". Jean avait vu une de mes mises en lumière et m'a proposé de travailler avec lui.

Ce fut le véritable début de mon travail de créateur lumière. Il m'a guidé et révélé la vraie puissance de la lumière dans un spectacle. Il m'a permis de comprendre que la difficulté de créer la lumière n'est pas tant de brancher les projecteurs mais de savoir pourquoi je les branche; savoir comment la lumière peut faire sens, comment elle est dramaturgie.

Réciproquement, dans beaucoup de nos collaborations, mon travail sur l'image scénique lui a apporté des propositions pour accompagner sa recherche sur le plateau et enrichir sa mise en scène.

Moments extraordinaires que ces instants où nous ne parlions plus de mise en scène, ni de lumière, ni de rien d'autre mais d'un acte théâtral cohérent dont tous les éléments alimentaient le sens !

L'authenticité de Jean Gillibert l'amène à préférer un spectacle peut-être non abouti mais vrai, à un spectacle répondant à des normes réglées sur l'air du temps et qui planifie les carrières.

Cet homme si cultivé, simple d'approche, disponible dans le dialogue, a la qualité rare de rendre autrui intelligent. Sans jamais l'écraser de son savoir, il le nourrit, et dans le respect total de la personne, lui élève l'esprit.

Il a modifié ma vision du temps en cadrant des répétitions courtes et intenses pour lesquelles il était entièrement disponible sans jamais déborder sur son "autre métier". Temps ramassé, temps plein, bien plus porteur de créativité que bien d'autres durées douloureusement étirées pendant d'inutiles heures peu ou mal utilisées.

Jean m'a toujours permis de travailler à mon rythme, dans ma sensibilité, en respectant les aléas qui peuvent résulter de problèmes techniques inhérents à des lieux défaillants. Je me souviens d'une veille de première qui a du être jouée en lumière de service.. Non seulement Jean a compris la situation, estimant à juste titre que les techniciens avaient fait le maximum, mais encore, a-t-il mis tout en œuvre pour que l'équipe technique puisse finir son travail  Je ne suis pas sûr que beaucoup de metteurs en scène aurait fait face, sans hystérie, à une telle situation de crise à la veille d'une première parisienne…

 

Son charisme exceptionnel, son humanité et le don qu'il fait de sa personne m'ont orienté vers un modèle de voie professionnelle, au cheminement large et sincère : servir le théâtre et non se servir soi-même. Ainsi avons-nous œuvré, aussi bien dans des lieux repérés que dans des lieux marginaux. Et je continue à le faire avec d'autres artistes, en CDn ou en compagnies.

 

Aussi, je revendique dans mon travail d'artiste l'influence de Jean Gillibert que je considère comme un père spirituel. Il m'a appris à ne jamais renoncer, à aller au bout de mes passions, à célébrer le théâtre, à faire partager le théâtre, à m'exprimer dans mon art en mettant la Lumière au service du Théâtre.

 

Philippe Lacombe(publié dans Présence de Jean Gillibert de Michèle Venard, section témoignages d'artistes)

 

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Présentation

  • : Le blog de michele-venard.over-blog.com
  • : Lectures publiques d'auteurs de la littérature mondiale. Critiques en mémoire. Les historiens du regard mémoires pour servir à l'histoire du théâtre
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activités d'artiste

Michèle Venard lit Alice Munro

2014-2015

2014-2015

 

Metteur en scène d'une quinzaine de spectacles professionnels joués à Paris, en province et à l'étranger, ( dont Kafka, Jarry, Sade...) à la forme théâtrale "rapide, surprenante, esthétique", "mettant comme l'écrit Jean Gillibert, les acteurs en responsabilité de jeu. C'est souvent très fort et peu usité dans le monde actuel, formaliste et esthétisant du théâtre", artiste dramatique, docteur ès lettres et dernière thésarde de Georges Couton, auteur de deux livres d’histoire du théâtre, Michèle Venard, par la lecture expressive, mène aussi, au sein de la compagnie En Perce Théâtre, le projet lectures "à voix haute et nue" © d'auteurs très, peu ou mal entendus.

Atelier nomade souple, suscitant, là où il a lieu, un Studio de Lectures et d'écoute,l'Atelier Permanent de Lectures et d'écoute existe depuis la Revue Parlée de Blaise Gautier au Centre Pompidou,où Michèle Venard, déjà,lisait Gombrowicz, Pound,  ou de Roux... À partir de 2003,  après un accident qui la priva de la marche, elle réactive son activité de lectrice, en province (Kafka, Bachelard, Hardellet, Rilke, Schultz, Bernanos), au Salon International du Livre de Ouessant, à Paris (au Nord-Ouest Claudel, Montherlant, Bloy) à la Maison des Métallos.(mise en scène-événement captée par Radio-France 8 heures de Présence théâtrale de Jean Gillibert, diffusées sur France - Culture),  à la Crypte de la Madeleine ( J-M Turpin)   à la Crypte Saint Denys ( Pierre  Boudot) au théâtre du Centre 6 (Stendhal, Poe, Villiers de l’Isle Adam, James, Verlaine MaupassantTchekhov, Joyce, Yourcenar, Gombrowicz, Highsmith, Mishima), au théâtre Pandora (Woolf, Zweig; Andersen, Pirandello, Moravia, Hemingway, Faulkner, Conrad, Lawrence, Hamsun, Lagerkvist, Morante, Green, Borges, Tanizaki, Andric, Kessel, Morand, Kawabata, Grossman,Giono, Bierce,Rilke, Blixen, Gracq,  London, Baudelaire, Dickens, Cendrars, Jouve, Dostoïevski, Llosa, Wilde, Bounine, Steinbeck, Gide, Joseph Roth, Djuna Barnes

Arthur Rimbaud; Georges Bernanos; Albert Cossery; Michel Ossorguine; Mikhaïl Boulgakov;  Miguel Torga ; F Scott Fitzgerald; Jean-Louis Joliot Albert Camus;  Doris Lessing; Richard Millet; Alice Munro; Gabriel Garcia-Marquez; Paul Gadenne  ...  à l'Odéon (Jean Gillibert) ;  au Grand Auditorium du  Crédit Foncier, au théâtre des  2 Rêves, au théâtre du Petit Hébertot, au théâtre du Gymnase,  au théâtre Branoul de la Haye...

 

"à voix haute et nue"© valorise les circuits courts.

Ainsi, La Compagnie En Perce animée avec l'acteur Christian Fischer, non seulement rédige et actionne des projets artistiques, culturels, ou de formation à l'expression orale et d'initiations à l'art de dire, de Conseil aux dirigeants, des séminaires pour l’Entreprise, mais encore, elle organise, à la demande de ses adhérents, soirées littéraires, (Bachelard à Bar sur Aude, Jean-Marie Turpin à La Madeleine, Pierre Boudot à la Crypte Saint Denys…) lectures, rencontres, conférences, spectacles…

En Perce insuffle, de plus, un nouveau projet, la Fédération de lecteurs

 

 (renseignements à l'issue d'une séance publique)

  programmation saison 2014-2015 «à voix haute et nue»© Lectures publiques de Michèle Venard

Paul Gadenne en lecture publique


 

 

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