Qui nous préservera des potentats du théâtre?
Parler avec des techniciens du théâtre d’état constitue souvent une mine d’informations que ni les journalistes ni les administrations Culture ne cherchent à connaître.
On apprend pourtant, outre les gaspillages d’argent public, les salaires et avantages des potentats directeurs que l’état et ses services ne peuvent ignorer, on apprend donc les tyrannies ordinaires de ces personnages soit mysogines soit obsédés, leur mépris des gens de terrain, leur inculture profonde, leur volonté de puissance, leur goût du pouvoir absolu, leur narcissisme triomphal, leur sadisme mis à l’œuvre sur un personnel plus ou moins consentant, leur paranoïa ( après moi que ce théâtre sombre), leur tartufferie, leur jalousie profonde, leur désir prédateur d’étouffer la créativité, leur haine des artistes quand ils ne viennent pas d’autres pays que le nôtre, leur phobie (surtout ne jamais aller voir, sur le territoire ce qui est autre - car pour ce qui est des voyages internationaux et leurs invitations, ça court-, surtout ne pas répondre, surtout se protéger…Rester embusqué et privilégié)
Souvent caractériels mais, néanmoins habiles tisseurs de réseaux, ces goulets d’étranglement, ils ne manquent pas d’aplomb, de moyens de pression, de complicités en tout genre, de suiveurs et de lécheurs, de conseils syndicaux et gouvernementaux, administratifs, juridiques.….
Exactement conforme en cela au monde politique tel que nous le subissons qui est LE modèle de ces entreprises culturelles.
Ne sont-elles pas subventionnées pour ronronner, vidées de l’art théâtral et de ce qu’il a de subversif et de radicalement autre?
Mais cela ne finira donc jamais?