Voyage bref mais édifiant en Autriche (Innsbruck, Salzbourg et ses environs ) et à Frankfurt.
Je ne dirai que les points négatifs car les positifs sont enchanteurs et déjà connus: Tout d’abord impossible de voir les Arcimboldo du château d’Ambrast car les salles n’étaient pas accessibles (ainsi une année alors que je voulais voir les Caravage de Florence, ils étaient partis en tournée ailleurs…) Salzbourg ville extraordinaire, est infestée de mendiants avachis et pleurnichards. Il s’agit des esclaves des mafias de l’Est très riches et puissantes. Elles ont fait condamner devant la Cour Européenne le Maire de la Ville qui voulait interdire la mendicité. Seuls sont condamnés les vols à main armée et les atteintes aux personnes. Il s’agit pour les Autrichiens rencontrés aussi bien dans la campagne que dans les villes de réussir à faire entendre à Bruxelles l’exaspération du peuple tout entier et dont la voix est étouffée. Pour les Autrichiens rencontrés, l’entrée d’encore autres pays pauvres dans l’Union E ouvre la voie à la Turquie déclarée abusivement comme européenne ( déjà les lignes de chemin de fer Allemagne Autriche Turquie sont inscrites sur les cartes alors que les communications avec la Russie bien moins incongrue pourtant dans l’espace géographique de l’Europe, s’arrêtent aux frontières).
Par ailleurs l’utilisation qui est faite de Mozart en chocolat est tout bonnement infecte quant à sa Maison à la «scénographie» revue par Bob Wilson, elle a perdu tout charme et toute possibilité de laisser éclore un peu d’émotion. On se transbahute dans des salles muséales sans esprit et sans cœur. (sans oublier les moments filmés d’opéras montés d’une manière «moderne» par de brillants saboteurs, la «Flûte» en charentaise, les «Noces» en tutu et «Idoménée» chez les crétins (Idioménée)
J’ajouterai que la vie en Autriche coûte bien moins cher qu’à Paris. Les vêtements sont de grande qualité et de prix abordables, les restaurants et les cafés aussi, les transports en commun comme les taxis sont moins chers également. Le niveau de vie est supérieur. L’invasion roumaine effraie d’autant mieux les habitants qu’ils ont conscience de payer sans rien recevoir en retour. Quant aux amis allemands ils se sont déclarés ulcérés par le régime qui est le leur : bas salaires et surcharge énorme de travail alors que de nouveaux venus assistés bénéficient d’avantages exorbitants à leurs yeux. Bref l’ambiance est à la guerre civile européenne. Qui tire les ficelles ?