Vous disiez contemporaine? Musiques de Carlos Alsina, Gustavo Beytelmann, Enrico Corregia, Michel Decoust, Philippe Fenelon, Graciane Finzi, Renaud François, Alexndre Grillo, Marek Kopelent, Thanos Mikroutsikos, Juan-José Mosalini, Piotr Moss, Alina Piechovska, Jean-Claude Risset, Jacques Rebotier Poèmes en huit langues de Marie-Claire Bancquart, Kriztof Baczinsky, Jorge-Luis Borges, Maurice Foure, Joseph Guglielmi, Nathalie Michon, Cesare Pavese, Jacques Rebotier, Arthur Rimbaud, Georges Seféris, Jean Tardieu, Vladimir Voznessenki, Jan Zahradnicek.
avec Irène Jarsky, Gustavo Beytelmann, Nicolas Brochot, Juan-José Mosalini
mise en scène Michèle Venard, lumières Philippe Lacombe, costumes Jean-Pierre Capeyron, maquillages Michel de Sic et Ambre
1990 Grande Salle du Centre Pompidou paris , Théâtre d’Evreux et tournée européenne
Co-production Ensemble 2E2M, Association la Voix contemporaine, SACEM, FCM, co-réalisation Théâtre en Perce
« Dès mes premières recherches sur le théâtre-mettre à jour le continent perdu des théâtres de la Foire que le privilège exclusif de la Comédie Française privait de leur droit d’exister, et bien comprendre leur réponse comme l’invention d’une forme nouvelle- j’ai rencontré la voix chantée dans sa dimension subversive.
Aussi, lorsque Irène Jarsky après avoir vu mon dernier spectacle « De Sade, Juliette », centré une nouvelle fois sur une direction d’acteurs très physique, m’a demandé de la diriger en voix chantée et en mouvement, j’ai été d’emblée, sur le principe, intéressée.
Il faut dire que j’ai toujours observé avec curiosité les chanteurs et els chanteuses livrés à la seule jouissance de leur émission vocale. Le désir différent d’Irène, son type de présence et de joie sur le plateau m’ont touchée. Me voilà embarquée.
Trouver un lien visuel à l’éparpillement des musiques et des textes en se jouant des dissonances ; régler une expressivité qui ne soit pas illustrative ; intervenir sur les interstices, les entre-deux morceaux ; introduire la lumière et les costumes comme partenaires de jeu ; organiser une circulation cohérente des personnages sur le plateau vide de décorations, sans rien de facile ; donner une forme à l’ensemble. Tels sont les enjeux que je vois à la commande d’Irène Jarsky et à son spectacle, royal et insolent : de la Cour aux tréteaux ! »
MV